- assuesco
- assuesco (adsuesco), ĕre, assuēvi, assuētum
- formes sync. adsuestis, Liv. 5, 6, 15 ; adsuerunt, Luc. 4, 604; Tac. G. 4; adsuerit, Hor. S. 2, 2, 109; adsueram, Liv. 28, 27, 2; adsuerant Liv. 25, 26, 12; adsuessent Liv. 30,28, 8; adsuesse, Liv. 2, 2, 3.
- intr. (avec abl., ad + acc., dat. ou inf.).
[st1]1 [-] s’accoutumer à, prendre l'habitude de.
- assuevi : je me suis accoutumé, j'ai pris l'habitude, j'ai l'habitude.
- adsuescunt animi, neque admirantur neque requirunt rationes earum rerum, quas semper vident, Cic. Nat. 2, 96 : l’esprit s’habitue, il ne s’étonne pas, il ne recherche pas l’explication de ce que nous avons toujours devant les yeux.
- sic adsuevi, Cic. Fam. 9, 22, 5 : telle est l’habitude que j’ai prise.
- adsuescere ad homines non possunt, Caes. BG. 6, 28, 4 : ils (les urus) ne peuvent s’accoutumer à l’homme.
- avec abl. genus pugnae, quo adsuērant, Liv. 31, 35 : la tactique à laquelle ils s'étaient formés.
- cf. Col. Arb. 1, 4; Sen. Contr. 2, 11.
- avec abl ou dat. sapiens adsuescit futuris malis, Sen. Ep. 9, 76 : le sage s'accoutume aux maux qui peuvent lui arriver.
- Liv. I, 19, 2; 4, 45, 4; 25, 26, 12, etc.
- avec dat. militiae adsuescere, Liv. 21, 3, 2 : s’accoutumer au métier des armes.
- caritas soli, cui adsuescitur, Liv. 2, 1 : l'amour du sol auquel (la plèbe) est habituée.
- cf. Liv. 24, 18, 11 ; 38, 34, 9, etc.
- avec in + acc. in hoc adsuescat, Quint. 2, 4, 17 : qu’il s’habitue à cela.
- avec acc. de relation c. en grec ne, pueri, ne tanta animis adsuescite bella, Virg. En. 6 : non, mes enfants, n'habituez pas vos pensées à de telles guerres.
- cf. Liv. 21, 33, 4.
- avec inf. malitia pervertere urbes adsuevit, Cic. Inv. 1, 3 : la perversité [des orateurs] s’habitua à bouleverser les villes.
- paulatim claram lucem pati assuesce, Sen. Ep. 14, 94 : habituez-vous graduellement à supporter l'éclat de la lumière.
- sub te tolerare magistro militiam et grave Martis opus adsuescat, Virg. En. 8 : sous un maître tel que toi, qu'il s'habitue à supporter la vie militaire et le pesant travail de Mars.
- cf. Cic. Fin. 1, 11; 5, 5 ; Liv. 5, 6, 15 ; 23, 35, 6, etc.
- tr. [rare et poét.] = adsuefacio.
[st1]2 [-] accoutumer, habituer.
- qui pluribus adsuerit mentem corpusque superbum, Hor. S. 2, 2, 109 : celui qui aura habitué à plus de besoins son âme et son corps dédaigneux.
- cf. Hor. S. 1, 4, 105; Vell. 2, 79, 1; Luc. 5. 776.
- ne tanta animis adsuescite bella, Virg. En. 6, 832 : ne mettez pas l’habitude de ces guerres dans vos cœurs.
- avec in + acc. Flor. 4, 12, 43.
- avec inf. Prud. Symm. 1, 540.
* * *assuesco (adsuesco), ĕre, assuēvi, assuētum - formes sync. adsuestis, Liv. 5, 6, 15 ; adsuerunt, Luc. 4, 604; Tac. G. 4; adsuerit, Hor. S. 2, 2, 109; adsueram, Liv. 28, 27, 2; adsuerant Liv. 25, 26, 12; adsuessent Liv. 30,28, 8; adsuesse, Liv. 2, 2, 3. - intr. (avec abl., ad + acc., dat. ou inf.). [st1]1 [-] s’accoutumer à, prendre l'habitude de. - assuevi : je me suis accoutumé, j'ai pris l'habitude, j'ai l'habitude. - adsuescunt animi, neque admirantur neque requirunt rationes earum rerum, quas semper vident, Cic. Nat. 2, 96 : l’esprit s’habitue, il ne s’étonne pas, il ne recherche pas l’explication de ce que nous avons toujours devant les yeux. - sic adsuevi, Cic. Fam. 9, 22, 5 : telle est l’habitude que j’ai prise. - adsuescere ad homines non possunt, Caes. BG. 6, 28, 4 : ils (les urus) ne peuvent s’accoutumer à l’homme. - avec abl. genus pugnae, quo adsuērant, Liv. 31, 35 : la tactique à laquelle ils s'étaient formés. - cf. Col. Arb. 1, 4; Sen. Contr. 2, 11. - avec abl ou dat. sapiens adsuescit futuris malis, Sen. Ep. 9, 76 : le sage s'accoutume aux maux qui peuvent lui arriver. - Liv. I, 19, 2; 4, 45, 4; 25, 26, 12, etc. - avec dat. militiae adsuescere, Liv. 21, 3, 2 : s’accoutumer au métier des armes. - caritas soli, cui adsuescitur, Liv. 2, 1 : l'amour du sol auquel (la plèbe) est habituée. - cf. Liv. 24, 18, 11 ; 38, 34, 9, etc. - avec in + acc. in hoc adsuescat, Quint. 2, 4, 17 : qu’il s’habitue à cela. - avec acc. de relation c. en grec ne, pueri, ne tanta animis adsuescite bella, Virg. En. 6 : non, mes enfants, n'habituez pas vos pensées à de telles guerres. - cf. Liv. 21, 33, 4. - avec inf. malitia pervertere urbes adsuevit, Cic. Inv. 1, 3 : la perversité [des orateurs] s’habitua à bouleverser les villes. - paulatim claram lucem pati assuesce, Sen. Ep. 14, 94 : habituez-vous graduellement à supporter l'éclat de la lumière. - sub te tolerare magistro militiam et grave Martis opus adsuescat, Virg. En. 8 : sous un maître tel que toi, qu'il s'habitue à supporter la vie militaire et le pesant travail de Mars. - cf. Cic. Fin. 1, 11; 5, 5 ; Liv. 5, 6, 15 ; 23, 35, 6, etc. - tr. [rare et poét.] = adsuefacio. [st1]2 [-] accoutumer, habituer. - qui pluribus adsuerit mentem corpusque superbum, Hor. S. 2, 2, 109 : celui qui aura habitué à plus de besoins son âme et son corps dédaigneux. - cf. Hor. S. 1, 4, 105; Vell. 2, 79, 1; Luc. 5. 776. - ne tanta animis adsuescite bella, Virg. En. 6, 832 : ne mettez pas l’habitude de ces guerres dans vos cœurs. - avec in + acc. Flor. 4, 12, 43. - avec inf. Prud. Symm. 1, 540.* * *Assuesco, assuescis, assueui, assuetum, pen. prod. assuescere. Cic. Se duire et accoustumer, Se habituer.\Assuescere a teneris. Virg. S'accoustumer de jeunesse.\Imperio assuescere. Claud. S'accoustumer à regner et imperer.\In hoc assuescat. Quintil. Qu'il s'accoustume à cela.\Assuescere bella animis. Virg. S'accoustumer à la guerre.
Dictionarium latinogallicum. 1552.